Presque accident

Voilà une expression qu’on entend beaucoup au bureau, et qui s’adaptait très bien aujourd’hui.

On se faisait livrer les étagères pour les chambres des garçons (ça sera l’objet d’un prochain article), et l’un des livreurs a bien failli sérieusement se blesser : un trou s’est brutalement formé au niveau du puisard, heureusement le gars a eu le réflexe de retirer son pied dès qu’il a senti le sol se dérober. Je préfère ne pas imaginer si Valentin s’était retrouvé enterré !

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Sylvain a donc rapidement rebouché le trou, pour que les enfants puissent sortir sans risque dans le jardin.

 

Devis dressing

On a commencé à faire faire des devis pour notre dressing.

On avait déjà fait faire un devis par le gars qui a posé notre cuisine. On peut se demander quel est le rapport entre la cuisine et un dressing : en fait le gars est menuisier de formation, et donc alterne en fonction de la demande. L’avantage c’est qu’on l’a vu à l’oeuvre, et qu’on sait qu’il fait du très bon boulot, qu’il est soigneux et fait du travail de qualité.

On a aussi deux concepteurs de placards sur mesure dans la commune, on n’a donc pas eu beaucoup à se déplacer pour faire faire deux autres offres.

Dans un premier temps, on a donné globalement nos besoins, et laissé les concepteurs nous faire une proposition. Les prix se valent manifestement pour les 3 propositions, la différence de prix se jouant essentiellement sur le nombre de tiroirs. Par contre on a reçu deux types d’offres très différentes pour notre dressing. Pour deux offres on utilise les côtés de la pièce, alors que pour l’autre on utilise le mur face à la porte.

On va donc réfléchir à tout ça, pour passer commande en début d’année.

Compostage

C’est notre côté écolo, on voulait profiter d’avoir maintenant une maison pour nous lancer dans le compostage.

Nous avons la chance que notre communauté de commune soit dynamique sur ce sujet (faut dire que c’est leur intérêt, moins de déchets jetés, c’est moins de frais pour les traiter). Ils nous proposent donc un composteur 300L en bois pour 20E (ils ont déjà équipé plus de 2 400 familles en quelques années). En contrepartie, j’ai assisté à une présentation d’une heure sur le compostage avec une dizaine de candidats au compostage (comment ça marche, ce qu’il faut mettre, ou pas… les conseils de base, donc super intéressant avant de se lancer), et je suis rentrée à la maison avec mon composteur.

La contrepartie de ce prix réduit est d’utiliser le composteur dans la communauté de commune (pas trop difficile tant qu’on ne déménage pas), et de répondre de temps en temps à un questionnaire envoyé par mail (pour qu’ils fassent leurs statistiques pour voir si les gens les utilisent vraiment, et réussissent à obtenir du compost).

Dès qu’il l’a vu, Matthieu m’a expliqué qu’il connaissait, puisque Papi a le même. Oui, mais à quoi ça sert ? la réponse était moins claire, j’ai dû lui expliquer.

Montage de la chose en famille :

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J’y vois plusieurs intérêts : le premier est évidemment de jeter moins d’ordures ménagères, qui seront incinérées, alors qu’une grande partie de nos déchets de cuisine et jardin peuvent être récupérés. Mais je trouve ça aussi important pour les enfants : aujourd’hui le recyclage pour eux se résume à mettre les déchets dans la bonne poubelle, sans avoir conscience de ce qu’on en fait. J’ai d’ailleurs dû expliquer à Matthieu l’an dernier que les bouchons qu’il ramène à l’école ne servent pas à fabriquer des fauteuils roulants. Donc là, si ça marche, ils vont pouvoir constater ce que deviennent nos déchets.

Bilan après quelques semaines : on utilise notre « bio-seau » (fourni avec le composteur) pour stocker les déchets dans la cuisine. L’avantage est qu’il a un couvercle, contrairement aux poubelles sous l’évier. On y jette nos restes de fruits et légumes, le thé ou le marc de café… Deux fois par semaine je le vide dans le composteur, en y ajoutant un volume équivalent de feuilles mortes, et j’étale bien les déchets avec la tige fournie elle aussi avec le composteur. En prévision du reste de l’année, j’ai fait une réserve de feuilles mortes dans un bac qu’on n’utilisait plus (le gros avantage de commencer en automne, et d’avoir des grands arbres devant la maison. J’ai fait d’une pierre deux coups, sécurisation du trottoir, et stock de matière sèche pour le compost). Pour le moment les déchets se dégradent doucement, mais ce matin lorsque j’ai ouvert j’y ai trouvé des moucherons, apparemment parce que j’ai mis trop de déchets humides, j’ai donc mis un peu plus de feuilles mortes pour équilibrer. L’objectif est de faire une première récolte de compost l’été prochain, je vous donnerai des nouvelles de temps en temps.

Le parquet est posé

Une fois le ragréage sec, on a posé le parquet !!! enfin des chambres où il est agréable de marcher pied nu !
Comme nous l’avait conseillé le vendeur du parquet, on a commencé par le couloir, puis on a fait chaque chambre dans le prolongement, sans barre de seuil.

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Ca nous a pris du temps, car le parquet collé est un peu plus long à installer que du flottant, et puis évidemment il y toutes les découpes à faire, ce qui n’est jamais facile. Autre difficulté, alors que nous avions pris une semaine de congé pour vider l’étage et faire le ragréage, on a repris le travail alors qu’on n’avait posé le parquet que dans le couloir et un petit bout de notre chambre. La dernière semaine des vacances scolaires a donc été très intense : on commençait à poser le parquet vers 19h, après notre journée de boulot, petite pause pour dîner, puis re-parquet jusqu’à minuit, 1h du mat… Objectif : avoir terminé samedi vers 17h, avant que mes parents ne rentrent avec les enfants.

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Finalement on a terminé à 16h10, presque à l’heure pour regarder un peu la finale de rugby.

En posant les lames on a découvert les zones qui n’étaient pas aussi plates qu’il aurait fallu, malgré le nouveau ragréage, on a donc augmenté la quantité de colle pour compenser, malheureusement on sent en marchant que certaines lames ne sont pas bien collées (ça grince un peu quand on marche dessus).

parquet8parquet9Mais le résultat fait plaisir à voir, Matthieu était vraiment très heureux de découvrir sa nouvelle chambre (même si les meubles n’étaient pas encore de retour), et Valentin imitait joyeusement les pitreries de son frère.

Il reste à coller les plinthes, et à décider de ce qu’on fait pour les 3 seuils (en haut de l’escalier et devant la salle de bain et les toilettes). On a du mal à trouver des barres qui soient vraiment bien assorties à notre parquet. Du coup on nous a conseillé de faire un joint ton sur ton en haut de l’escalier, et de mettre des barres contrastées en acier au niveau des pièces d’eau.

On a ensuite remis les meubles en place, en essayant d’en mettre le moins possible, et de laisser le bazar (Nota pour maman : finalement ça ne prend pas de d, j’ai vérifié dans le dico) au grenier. La prochaine étape va être d’acheter de quoi aménager les placards des enfants, et de faire faire notre dressing (pour notre chambre on va prendre du sur-mesure, pour ne pas perdre de place, et avoir exactement ce qu’on veut).

Ragréage bis

Après avoir complètement raté le ragréage de l’étage en début d’année, on avait décidé d’attendre l’automne pour s’y remettre, histoire qu’il ne fasse pas trop chaud. On profité que les enfants partent en Bretagne pendant les vacances de la Toussaint pour vider les trois chambres.

Cette fois on a fait le ragréage à deux (l’autre fois j’avais le dos beaucoup trop douloureux pour l’aider) : je préparais les seaux de ragréage pendant que Sylvain les étalait au sol. Il faut être assez rapide pour qu’il ne commence pas à durcir avant qu’on termine, et on l’a fait un peu plus fluide pour qu’il s’étale mieux, surtout pour le palier où les trois chambres se retrouvent, et où on avait eu les plus grosses variations de niveau la première fois.

Cette fois le résultat est bien meilleur, une seule zone un peu boursouflée que Sylvain a poncée, et un léger creux sous notre radiateur pour lequel on a refait un peu de ragréage.

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On va donc commencer à poser le parquet demain…

Karine a fini l’escalier

Et moi le carrelage de la douche.

Edit de Karine :

C’était l’objectif avant que les enfants n’arrivent : qu’ils puissent monter l’escalier et retrouver leur chambre, et qu’il ne manque plus que la porte de la douche (trop lourde pour être montée seul par Sylvain).

C’était la première fois qu’on vitrifiait un escalier, mais on n’a pas eu de mauvaise surprise : le plus long a été de s’occuper de la rampe, car il faut tourner autour, ne rien oublier, et certaines zones sont particulièrement difficile d’accès (et certaines absolument inaccessibles). Les marches et contre-marches en revanche ne présentaient pas de difficulté particulière, il fallait juste être un peu organisé pour continuer à utiliser l’escalier en même temps (vive le scotch de masquage bleu pour indiquer sur quelle marche on peut poser le pied).

Finalement le plus pénible a été de passer l’aspirateur 10 fois dans l’escalier en une semaine (et mon dos n’en est vraiment pas fan) : avec le ponçage de l’escalier et Sylvain qui posait le carrelage dans la salle de bain, la poussière se reposait continuellement dans l’escalier. Je devais donc passer l’aspirateur avant chaque couche de peinture, et passer le chiffon sur chaque marche juste avant de la peindre, pour ne pas emprisonner de poussière.

Week-end bien rempli

Voilà ce à quoi j’ai passé mon week-end (au passage, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : Karine a aussi travaillé, elle vernit l’escalier, ce qui n’est pas facile quand je passe mon temps à faire des allers-retours entre le garage et la salle de bain) :

Carrelage des murs de la douche en cours

Ca a l’air pas grand-chose mais ce sont des heures de travail ! Je vais essayer de finir dans la semaine : reste une rangée de mosaïque, deux rangées de grands carreaux, les joints, la robinetterie et la porte. En fait, les parents de Karine seront à la maison à partir de dimanche soir et j’abuserai des bras de son père pour monter la porte, alors il faut que les carreaux et les joints soient finis.

Qui va piano va sano

C’est de l’italien (ou en tout cas c’est ce que je comprends quand Debora, une collègue italienne, le dit) : doucement mais sûrement. C’est à ça que ressemblent mes travaux en ce moment : ça avance lentement (mais sûrement). Lentement : car aucun gros chantier n’a franchement avancé depuis début juin.

Niveau salle de bain, j’ai juste fini la pose et le carrelage du bac de douche mais le planning chargé de l’été est tel que je n’ai pas un instant pour couper et poser le carrelage mural, et de toute façon, il nous manquait du carrelage pour tout carreler (au début on devait s’arrêter à 2,20 m mais finalement on va carreler jusqu’en haut).

Bac de douche carreléCa a demandé du temps pour en arriver là aussi parce c’est long à faire, mine de rien même s’il y a peu de découpes à faire, mais c’est long aussi parce que, si vous regardez bien le mur, j’ai dû déplacer les sorties d’eau. Elles n’étaient pas bien centrées au départ, ce n’est pas grave, mais elles étaient surtout trop haut. En fait, le plombier les avait calées en hauteur pour un bac de douche standard haut de 14 cm environ. Là, avec le bac plat que j’ai mis, les sorties se trouvaient 7 cm trop haut (altitude = 117 cm, alors qu’il est recommandé d’avoir une altitude de 110) : 7 cm de trop pour pouvoir toucher le pommeau de douche au dessus et le régler ! Il aurait quasiment fallu que je me mette sur la pointe des pieds, alors Karine, je ne sais pas comment elle aurait fait. Quand on est petits… Donc quitte à déplacer les sorties, autant les recentrer et là j’en ai bavé car (le conducteur de travaux m’avait expliqué) au milieu coule un rail de placo. J’ai donc du me battre pour déplacer les tuyaux, mais j’y suis arrivé.

Au début, j’étais optimiste, je pensais finir fin juin mais là, avec le problème des tuyaux, les vacances, les 3 semaines de délai pour avoir le carrelage, je serai optimiste en annonçant une fin pour fin août. On verra bien : les enfants ne revenant que dimanche en huit, on peut espérer que ça avance.

Etant en manque de temps et de carreau de carrelage, je devais passer à autre chose. Alors juste avant de partir en Bretagne, je me suis lancé dans le placard de l’entrée. Je l’avais commencé il y a un moment (je n’avais posé qu’une étagère), la porte traînait, et j’en avais marre de voir les chaussures en vrac.

Placard de l'entréeVoilà ce que ça donne. Je suis plutôt content de moi. Le seul défaut (ça ne se voit pas sur cette photo), c’est que la porte est juste à raz du mur et comme elle flambe un peu sous son poids, vu de côté elle n’est pas parfaitement alignée dans l’axe du mur. J’avais fini de tailler et poser les étagères il y a 10 jours. La profondeur du placard étant faible, il y avait un risque que je sois obligé de retailler mes étagères fraîchement posées et bien évidemment, ça n’a pas loupé. J’ai fini de tout rectifier samedi matin à mon retour de Quimperlé.

Manque plus que la tablette et le tiroir à mettre à gauche, là où vous voyez des tasseaux posés le long du mur (une autre prise de tête, je raconterai ça une prochaine fois).

La chasse aux monstroplantes est ouverte

Si vous vous souvenez de « Jayce et les conquérants de la lumière », vous avez peut être été comme moi traumatisés par les monstroplantes : elles avaient l’air bien gentilles les petites plantes au début, mais elles grossissaient à vue d’œil, et devenaient énormes, agressives, et Jayce devait mener un terrible combat pour s’en débarrasser…

Et bien c’est un truc dans le genre qui s’épanouit dans notre jardin : je n’ai pas réussi à identifier de quelle plante il s’agit, mais elle se développe par rhizome, donc pour s’en défaire il faut arracher tout le rhizome. Et là j’ai vite compris mon malheur : je dois parfois creuser sur 20 ou 30 cm de profondeur pour extraire un truc parfois gros comme le pouce, et très cassant, donc j’en laisse certainement à chaque fois une grosse partie dans le sol. Lorsque je repère une petite pousse, je commence à creuser, et une heure après j’y suis encore, et j’ai retourné un mètre carré de terrain, à suivre les différents rhizomes… et à chaque nouvelle averse il y en a à nouveau autant qui sont ressortis.

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Donc j’arrache en surface au moins deux fois par semaine, et le week-end je creuse en priorité aux zones manifestement les plus atteintes : une heure ou deux par week-end : c’est très efficace pour muscler les fessiers, mais fatiguant pour mon dos, et au final plutôt inefficace, il y en a de plus en plus toutes les semaines.