Compostage

C’est notre côté écolo, on voulait profiter d’avoir maintenant une maison pour nous lancer dans le compostage.

Nous avons la chance que notre communauté de commune soit dynamique sur ce sujet (faut dire que c’est leur intérêt, moins de déchets jetés, c’est moins de frais pour les traiter). Ils nous proposent donc un composteur 300L en bois pour 20E (ils ont déjà équipé plus de 2 400 familles en quelques années). En contrepartie, j’ai assisté à une présentation d’une heure sur le compostage avec une dizaine de candidats au compostage (comment ça marche, ce qu’il faut mettre, ou pas… les conseils de base, donc super intéressant avant de se lancer), et je suis rentrée à la maison avec mon composteur.

La contrepartie de ce prix réduit est d’utiliser le composteur dans la communauté de commune (pas trop difficile tant qu’on ne déménage pas), et de répondre de temps en temps à un questionnaire envoyé par mail (pour qu’ils fassent leurs statistiques pour voir si les gens les utilisent vraiment, et réussissent à obtenir du compost).

Dès qu’il l’a vu, Matthieu m’a expliqué qu’il connaissait, puisque Papi a le même. Oui, mais à quoi ça sert ? la réponse était moins claire, j’ai dû lui expliquer.

Montage de la chose en famille :

compost1  compost3 compost4 compost5 compost6 compost7 compost8

J’y vois plusieurs intérêts : le premier est évidemment de jeter moins d’ordures ménagères, qui seront incinérées, alors qu’une grande partie de nos déchets de cuisine et jardin peuvent être récupérés. Mais je trouve ça aussi important pour les enfants : aujourd’hui le recyclage pour eux se résume à mettre les déchets dans la bonne poubelle, sans avoir conscience de ce qu’on en fait. J’ai d’ailleurs dû expliquer à Matthieu l’an dernier que les bouchons qu’il ramène à l’école ne servent pas à fabriquer des fauteuils roulants. Donc là, si ça marche, ils vont pouvoir constater ce que deviennent nos déchets.

Bilan après quelques semaines : on utilise notre « bio-seau » (fourni avec le composteur) pour stocker les déchets dans la cuisine. L’avantage est qu’il a un couvercle, contrairement aux poubelles sous l’évier. On y jette nos restes de fruits et légumes, le thé ou le marc de café… Deux fois par semaine je le vide dans le composteur, en y ajoutant un volume équivalent de feuilles mortes, et j’étale bien les déchets avec la tige fournie elle aussi avec le composteur. En prévision du reste de l’année, j’ai fait une réserve de feuilles mortes dans un bac qu’on n’utilisait plus (le gros avantage de commencer en automne, et d’avoir des grands arbres devant la maison. J’ai fait d’une pierre deux coups, sécurisation du trottoir, et stock de matière sèche pour le compost). Pour le moment les déchets se dégradent doucement, mais ce matin lorsque j’ai ouvert j’y ai trouvé des moucherons, apparemment parce que j’ai mis trop de déchets humides, j’ai donc mis un peu plus de feuilles mortes pour équilibrer. L’objectif est de faire une première récolte de compost l’été prochain, je vous donnerai des nouvelles de temps en temps.

3 commentaires

  1. Lucie 9 novembre 2015 11:10 Répondre

    Quelle belle initiative!! Moi ça fait des années que je voudrais m’y mettre, mais notre jardin est petit (et beaucoup en pente) et je n’ai pas trouvé d’endroit où le mettre sans que ce soit trop près de la maison… Mais si on venait à déménager, on s’y mettra sérieusement!
    Chez mes parents en Bretagne, il y en a un (le même que je vôtre), vendu aussi par la commune à un prix correct. On est donc habitué à s’en servir, et finalement l’habitude est vite prise au bout de quelques jours.
    Bravo à vous!

    • Karine 9 novembre 2015 11:41 Répondre

      La pente ça peut être embêtant en effet : avec le poids, le composteur risque de basculer. Par contre, quand on a eu la formation, il nous recommandait de ne pas le mettre trop loin de la maison, car sinon on risque d’avoir la flemme d’aller y déposer nos déchets pendant l’hiver, quand il pleut et qu’il fait froid…
      Le notre n’est qu’à 5 m de la maison, s’il génère des nuisances c’est que j’ai raté un truc. Dans ce cas je contacterai la communauté de commune, car en plus de proposer le matériel, ils assurent le SAV en répondant aux questions si on rencontre des difficultés.

    • Karine 9 novembre 2015 11:41 Répondre

      Tout comme toi, l’habitude de trier nos déchets alimentaires a été très rapidement prise, et pour mes questions existentielles, j’ai demandé à mes parents : on fait quoi des coquilles des pistaches de l’apéro ? ;)

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